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La terreur a frappé Paris.

Depuis un peu plus d’un an, je propose des ateliers expérientiels « Cultiver le Bien-Être ». Il y a quelques mois, j’ai ajouté la clause « Quoi Qu’il Arrive ! » En effet, « cultiver le bien-être » commençait à évoquer un luxe un peu ésotérique, réservé à une poignée de chanceux.

Détrompez-vous ! C’est précisément ça, cultiver le bien-être: il arrive des choses, à tout le monde, dans des degrés divers. Cultiver le bien-être sert beaucoup plus à garder le cap en cas de tempête, qu’à mieux goûter  les bons moments – même si ça aussi ça vaut la peine.

Comme beaucoup, je n’étais pas préparée au “Quoi Qu’il Arrive!” qui vient de secouer la France après d’autres régions du monde. Personne n’était préparé à ça ! Aux prises avec les suites de l’horreur, j’ai eu affaire – comme beaucoup — à des émotions fortes et une quête de sens; l’émotion la plus prégnante étant la tristesse que mes enfants connaissent la guerre si près de chez eux.
Plusieurs éléments de mes ateliers sont venus à point.

La compassion.

Beaucoup de souffrance a été, était de nouveau vendredi et est souvent infligée à des innocents. Il semble également évident qu’on ne suit pas le chemin de l’extrémisme sans beaucoup de souffrance à un moment ou un autre. Compassion signifie souffrir avec. Je ne suis pas isolée des gens qui souffrent sur terre, je peux compatir avec eux.

L’auto compassion.

La compassion envers soi-même est souvent plus difficile à mobiliser que la compassion envers ceux qu’on aime. Pourtant elle est tout aussi nécessaire et bénéfique. Je fais de mon mieux, ça va. J’anime des ateliers « Cultiver le Bien-Être, Quoi Qu’il Arrive ! » mais je suis un être humain. Je peux sentir des émotions fortes et ça va quand même. Je suis un être humain parmi les êtres humains et nous sommes tous dans la même barque.

Le pardon.

Le pardon est souvent mal compris. Pardonner n’est ni accepter ni absoudre. Pardonner c’est refuser de cultiver la haine et la violence en moi, c’est lâcher mes griefs. Non pas que les actions ne méritent ni n’exigent de conséquences, bien au contraire, mais parce que rester pendu à des griefs et à de la haine me fait du mal ainsi qu’à mon entourage et ne change rien du tout au dehors. Je m’applique à envoyer de la lumière et de l’amour dans l’atmosphère.

Les liens.

Une déferlante d’amour et de soutien a afflué sur les réseaux sociaux et un élan de solidarité a poussé dans les rues de Paris. Ça m’a apaisée et j’ai contacté des proches. Il n’y a vraiment pas de meilleur moment que l’instant présent pour dire aux gens que j’aime que je les aime.
La résilience.

Résilience.

Des événements horribles se sont produits. Ça arrive souvent dans d’autres régions du monde et c’est toujours horrible. Evidemment, ça fait plus mal quand c’est plus proche. Mais comment puis-je, comment pouvons-nous grandir même des horreurs qui se produisent ? Je cherche la force de réaffirmer mes valeurs et de les vivre, de réexaminer mes croyances et de changer celles qui ne soutiennent pas la vie l’amour et la croissance.

Avec amour et lumière.

 

Sonia Weyers
Révélatrice de Bonheur
Fondatrice d’Eudokima